CONSTITUTION SILICIQUE ⬜

Définition de la constitution

La Constitution Silicique se définit typologiquement comme bi- triangulaire, en « diabolo », ce qui ne veut pas dire qu’elle soit diabolique !

  • Gros crâne
  • Menton étroit
  • Thorax étroit
  • Gros ventre
  • Membres grêles

Tout ceci évoquant un type rachitique accentué, au sens commun du terme.

La Silice, oxyde de Silicium, SiO2, est répandue dans toute la nature. Elle est l’élément constitutif essentiel d’un grand nombre de minéraux, cristal de roche et quartz, agate, silex et tutti quanti. Sable marin, par fusion elle devient verre. Ces minéraux sont intégrés à notre Lithothérapie Déchélatrice*, biothérapie particulièrement intéressante.

La Silice est un élément constitutionnel de notre organisme. Elle prédomine dans le tissu conjonctif jouant ainsi un rôle important au niveau des fonctions de soutien et d’échanges.

Silicea, de ce fait même, sera un remède homéopathique d’une grande valeur, un de nos meilleurs polychrestes.

Comme le souligne Hahnemann lui-même, il témoigne de la valeur de la dynamisation car c’est elle qui réalise l’activation d’une substance apparemment inerte.

La silice est en effet universellement répandue. Nous en consommons tous les jours dans nos aliments, notre eau de boisson sans effet particulier apparent. C’est par le jeu de la dilution et de la dynamisation que cette banale silice se transforme en notre immense Silicea aux multiples possibilités thérapeutiques.

La Constitution Silicique se définit comme d’aspect rachitique, déminéralisé : grosse tête et surtout gros crâne, teint pâle, thorax étroit et maigre, abdomen gonflé paraissant par contraste volumineux, membres grêles. Les pieds et les mains pourtant glacés, transpirent abondamment.

*Drs Tétau et Bergeret, La Lithothérapie déchélatrice, Maloine, 1974.
*Drs Lernout et Tétau, Comment soigner par les Sels de Schuessler, Maloine, 1978, *Drs Tétau et Scimeca, Nouvelles Cliniques de Lithothérapie Déchélatrice, Similia, 1997.

La Constitution silicique est une des plus attachantes qui soit. C’est en effet une Constitution de peine, de misère, de drame individuel ou collectif.

Elle se caractérise métaboliquement par un manque d’assimilation, des déminéralisations, reflet des carences qui sont à l’origine de sa structuration héréditaire ou peuvent conditionner la situation actuelle.

Centré sur notre grand Silicea, qui doit justement ré-induire une normalisation des métabolismes, elle résulte de conditions de malheur, de contrainte, de déficits alimentaires qui à travers les générations vont s’exprimer dans des états de stress majeur et s’imprimer au niveau des gènes.

Elle est la Constitution qui marque les enfants du Sahel, des camps de réfugiés, des populations déplacées. Les famines en Afrique Noire ou en Asie dans le bassin de l’Indus, les guerres locales avec leurs souffrances, engendrent de nombreux Siliciques. Moins tragiquement mais tout aussi gravement, les banlieues défavorisées, ce quart monde enfermé dans ses ghettos fournissent d’importants contingents de Silicilisues sous ou mal alimentés, contraints et stressés psychologiquement.

La Constitution Silicique témoigne du codage exercé sur le génome humain par les grands drames de l’humanité, par les lour des carences matérielles voire affectives, par la sous-alimentation qui peuvent atteindre l’être humain. La typologie Silicique mar que l’individu directement touché. Elle se transmet également à sa descendance. Le psychosomatique peut s’inscrire au niveau du génome.

Une deuxième étiologie franchement pathologique elle, clairement identifiée est à prendre en considération : le SIDA. A partir du moment où le malade atteint du SIDA, peut heureusement acquérir grâce aux progrès thérapeutiques, une longue espérance de vie, il est amené à procréer. En respectant les règles établies, il ne transmettra certes pas le VIH à son enfant, pas plus que le père ou la mère syphilitique convenablement traités ne transmettent leur tréponème à la descendance.

Mais la modification génétique est là, induite par la maladie. Les enfants conçus ainsi présentent bien des caractéristiques siliciques.

Il en est de même pour une 3ème étiologie, celle des enfants conçus par fécondation artificielle, FIV ou autres techniques. Ce seront des bébés siliciques plus fragiles que les autres, tout comme les grands prématurés.

Tout ceci n’implique pas que nous adoptions des restrictions d’ordre eugénique et que nous cherchions à dépister au stade foeto-maternel une quelconque signature Silicique. L’eugénisme comme l’a démontré le nazisme risque d’aboutir au crime.

Mais nous avons le devoir de mettre en œuvre des traitements préventifs. Le diagnostic et la prescription du Simillimum, en l’occurrence Silicea et ses satellites, nous permettront de pallier ces orientations génétiques défavorables.

La multiplication des vaccins aussi peut être source de Silicisme.

Il n’est pas rare de voir se développer, chez un petit Carbonique ou Phosphorique, des signes de Silicea après qu’il ait reçu vaccins obligatoires et vaccins conseillés.

Là encore, il n’est pas question de refuser la vaccination, comme nous l’avons déjà écrit.

Il faudra simplement mettre en œuvre une prévention en pres- crivant chez les enfants dont l’aspect, les conditions de vie évo- quent le type sensible, des doses de Silicea. L’aspect des parents nous renseignera également.

Ainsi chez un nourrisson, un enfant amaigri, plus ou moins rachitique, on prescrira la veille du vaccin et une semaine après 1 dose Silicea 9 CH.

Enfin, les patients sous chimiothérapie anticancéreuse ont sou- vent les caractéristiques siliciques. Silicea leur sera alors d’un grand secours. Pour leur permettre de mieux supporter leur cure et en assurer une meilleure efficacité.

Description de la constitution

LIEN ENTRE CONSTITUTION ET DIATHÈSE

Silicique 🔄️ Psore décomposée

Un mot le définit : « athrepsique », (du grec « threpsos », précédé de l’alpha privatif connu des hellénistes, donc « état de dénutrition »).

  • Gros front, gros crâne, mais massif facial amaigri, étages respiratoire et digestif rétrécis, face vieillotte et souffreteuse. Transpire abondamment de toute la tête : cuir chevelu (cf. Calcarea carb.) mais aussi cou et figure. Visage vieillot.
  • Cou maigre, « cou de poulet ».
  • Thorax amaigri, étroit, aux côtes saillantes. Chapelet costal. Petit ventre gonflé, ballonné apparaissant comme volumineux par rapport au buste (ventre creux : Calcarea phos).
  • Membres grêles, maigres, articulations noueuses.
  • Très remuant, très grognon. Pleure quand on l’approche. Intolérance au lait maternel. Le bébé vomit sitôt qu’il a pris le sein (cf. Aethusa). Diarrhée après allaitement.
Morphotypologie
  • Maigre, aspect vieillot, rachitique. Teint blanchâtre, grisâtre. Gros ventre, gros crâne contrastant avec la maigreur du cou, du torse, des membres.
  • Nombreux ganglions au niveau du cou et du thorax.
  • Transpiration abondante des mains et des pieds. Sent fort des pieds. Les mains sont allongées, doigts noueux, taches blanches sur les ongles. Les pieds, eux aussi allongés, sont aplatis par affaissement de l’arche plantaire.
  • Dentition difficile, en retard. Dents fragiles à mauvais émail, caries fréquentes.
  • Dos faible, à problèmes. La colonne vertébrale présente souvent des problèmes d’ordre scoliotique, cyphotique, en plus accentués que ceux de Calcarea phos.
Comportement
  • Nerveux, irritable, remuant, agité. On ne prescrit pas Silicea à un enfant calme, paisible.
  • Hypersensibilité à la moindre émotion, à la contrariété, ce qui le rend timide, anxieux. Craint de ne pas réussir, pusillanimité. Se fatigue facilement, aussi bien physiquement que moralement. Fixe difficilement son attention, se décourage. L’écolier s’embrouille en récitant sa leçon et s’arrête en pleurant. « Peut mieux faire » est une mention fréquente sur son livret scolaire. Obstiné, têtu, volontiers cabochard, il obéit difficilement.
  • Facilement grognon. Pleure quand on l’approche. Sans appétit mais a souvent soif. Se plaint que les aliments soient trop chauds. (Lycopodium), attend interminablement qu’ils refroidissent. Supporte mal les bains.
Pathologie
  • Manque d’énergie vitale, manque de résistance, manque de défense immunitaire sont les faiblesses du silicique.
  • Attrape froid facilement. Rhinite, otites, amygdalite, angine, rhinopharyngite répétées. Bronches fragiles: bronchites et asthme. Mononucléose.
  • Suppurations faciles passant à la chronicité. Multiples ganglions surtout au niveau du cou.
  • Constipation (selles à ressort).
  • Enurésie nocturne prolongée.
  • Verminose : oxyurose, < nouvelle et pleine lune.
Morphotypologie
  • Grand ou petit, mais maigre, pâle, à peau blême, moite, malsaine marquée de boutons et d’éruptions.
  • Le visage est maigre, émacié, osseux. Le crâne paraît fort.
  • Arcades sourcilières saillantes. Perd ses cheveux.
  • Le thorax reste étroit, creux, côtes saillantes. Insuffisant respiratoire.
  • Contrastant avec le buste aplati, le ventre fait saillie, ballonne, plein de spasmes et de gaz.
  • Epaules, hanches et genoux en relief contrastant avec la maigreur des membres. Muscles mous. Pieds plats et mouillés de sueur malodorante. Mains froides, moites, humides. Ongles tachés de blanc.
Comportement
  • Manque d’élan vital. Manque de résistance. Impressionnable et influençable. Toujours fatigué. Déprimé, découragé, mais court toujours.
  • Mauvais sommeil.
  • Frilosité extrême (cf. Psorinum) ce qui ne l’empêche pas de transpirer abondamment. Les sueurs sont froides.
  • Intelligent, capable d’un effort rapide, d’un coup de collier, même s’il s’épuise rapidement.
  • Vif besoin de savoir mais le corps trahit l’ambition, d’où une certaine pusillanimité.
  • Peur de ne pas réussir, nerveux, agité malgré sa fatigue. Irritable et coléreux si on le dérange, mais doux, plutôt timide si on le laisse en paix.
  • Obsessions et phobies d’aiguilles, d’objets pointus, de sang S’évanouit à la prise de sang.
  • Sexualité exigeante et précoce mais s’épuise vite d’où impuissance et frigidité. Hétérosexualité mais également homosexualité, ce qui n’a rien de pathologique.
Pathologie

Nous sommes à la charnière de la Psore, la Luèse, la Sycose. Nous rencontrons :

  • Des dépressions nerveuses. Silicea paraît affaibli selon la très jolie métaphore de Kent :

« L’état mental est particulier. Le malade manque de tonus: ce qu’est la silice dans le champ pour la tige de céréale, elle l’est aussi pour l’esprit humain. Détachez la tunique externe, brillante et rigide d’une tige de céréale, examinez-la, et vous vous rendrez compte de la fermeté avec laquelle elle soutient l’épi jusqu’à ce qu’il soit mûr; il se forme graduellement dans son épaisseur un dépôt de silice qui lui donne de la tonicité. Il en est de même pour l’esprit : quand un esprit à besoin de Silicea, il est dans un état de faiblesse, d’embarras, de crainte, un état de passivité. » *

  • Troubles de l’appareil digestif :

– à la bouche, sécheresse accentuée, problèmes dentaires répé titifs. Parotidite fréquente: Silicea affectionne la parotide.
– constipation avec selle à ressort.

  • Troubles ORL et pulmonaires : rhinopharyngites répétées, bronchites, DDB avec suppuration et expectoration abondante. Sarcoïdose.
  • Suppurations répétées passant à la chronicité. Abcès fistuleux. Fissures et abcès anaux avec fistule. Cicatrisation des brûlures post-radiques.
  • Faiblesse du dos avec douleurs. Silicea consolide les dos fragiles. Ostéoporose.
  • Graves défaillances immunitaires. Infections virales. Epstein- Barr, cytomegalovirus CMV, VIH. Cancers divers surtout ganglionnaires.

*James Tyler Kent. Matière Médicale Homéopathique, Tome II =p 844 , Les annales homéopathiques françaises, 4 édition, 1977.

Remèdes de la série

CONSTITUTION ⬜ SILICIQUE

SILICEA ♾️ Calcarea silicica ➡️ Magnesia silicica ➡️ Kali silic. ➡️ Natrum silic. ➡️ SILICEA

En effet Silicea, Si02, est un oxyde fonctionnant comme anhydride. Par fixation d’un oxydrile, ce corps se comporte en un acide capable de donner des sels. Nous pouvons le considérer comme un acide. Nous sommes donc, selon notre conception constitutionnelle, à la fois en début et en bout de piste évolutive, ce qui ici n’a rien d’étonnant pour une substance traduisant en elle-même une perte maximale d’énergie vitale.

Il faut évidemment mettre en tête Silicea, médicament remarquable par la profondeur de son action et sa capacité à s’adapter aux différentes diathèses. Sycose, Luèse, Psore, Tuberculinisme, Cancérinisme sont également concernés par le polychreste.

Les remèdes constitutionnels Siliciques sont à prescrire de la 12 à la 30 CH, de la 10 000 K à la 100 000 K, en posologie espacée, 1 fois par mois par exemple.

  1. Silicea
  • Suite de vaccinations répétées (cf. Thuya), de maladies prolongées débilitantes et de traitements iatrogènes au long cours. Suite de surmenage et de manque de sommeil (adulte), de carence alimentaire (enfant), tous états entraînant une perte d’élan vital.
  • Perte de toute énergie vitale chez un sujet amaigri, pâle, fatihué, frileux, mais agité et hypersensible: Idées fixes d’épingles et d’objets pointus.
  • Sommeil très agité : un des plus mauvais de notre matière médicale. Insomnie. Somnambulisme.
  • Grande frilosité. A toujours froid, contrastant avec les transpirations faciles et abondantes (tête, pieds, mains).
  • Tendance aux inflammations chroniques avec suppuration prolongée et fistule. Toute petite plaie suppure (cf. Hepar sulfur en aigu).
  • Céphalée allant de la nuque à l’œil, améliorée par la chaleur, surtout en s’enveloppant chaudement la tête.
  • Bouche sèche avec lèvres gercées et fissurées. Glossite avec << sensation d’un cheveu sur la langue ». Nombreuses caries par déminéralisation de l’émail.
  • Angines et amygdalites à chaque refroidissement. Douleurs piquantes, tendance suppurative.
  • Intolérance au lait qui est vomi (nourrisson : Aethusa cynapium).
  • Constipation avec selle à ressort (cf. Thuya). La selle, difficile à expulser, sort et rentre. Hémorroïdes, fissure, fistule anale. Parasitoses intestinales difficiles à éliminer : oxyures, ténias.
  • Coryza et bronchites chroniques récidivant au moindre refroidissement. Expectoration purulente.
  • Urines peu abondantes, purulentes ou avec sédiment sablonneux rouge. Infections récidivantes de l’appareil urinaire.
  • Incontinence nocturne chez des enfants vermineux et rachitiques.
  • Sueurs abondantes, irritantes, malodorantes des pieds, des aisselles, des mains.
  • Ongles cassants, mous, marques de nombreuses taches blanches.

Modalités
Aggravation : Par le froid sous toutes ses formes, par l’humidité, pendant les règles, à la nouvelle et à la pleine lune (verminoses).
Amélioration : Par la chaleur, l’été, en s’enveloppant chaudement la tête.

*Sidéisme: il nous semble qu’une nouvelle diathèse est en train d’apparaître. Elle est centrée sur l’infection à VIH, maladie nouvelle que nous avons vu naître. Le terrain ainsi marqué tend à se pérenniser et devrait engendrer des codages génétiques nouveaux chez ceux qui en sont atteints.

Grâce aux progrès de la thérapeutique et en particulier de la trithérapie, en effet, l’affection au départ systématiquement et rapidement mortelle, évolue heureusement de plus en plus lentement. Nous dépassons actuellement les 15 à 20 ans avant que le sida déclaré n’éclate.

Au même titre que tuberculose, syphilis et autres grands fléaux de l’humanité, ont marqué au fil du temps le génome humain, sans qu’il y ait transmission infectieuse directe à la descendance se plaçant ainsi à l’origine de nos diathèses, il en sera de même du VIH.

Dans cette nouvelle diathèse caractérisée par une immuno- dépression sévère évoluant sur le mode chronique dans une polypathologie de type psorique pour exploser dans des accidents tragiques encore terminaux d’allure sycotique, Silicea s’impose comme remède clé.

D’autres infections virales immunodépressives devraient, tout en étant d’expressions cliniques différentes, s’intégrer à cette diathèse. Je pense au cytomegalovirus, aux virus des hépatites B et C actuellement connus.

Mais tout cela, si nos observations se confirment, sera développé dans d’autres publications.

 

  1. Calcarea silicica. Silicate de calcium. Ce sel de calcium est un stade précédant incontestablement Silicea. Il est moins fatigué, peu frileux, au contraire intolérant à la chaleur. Sa pathogé. nésie est intéressante à connaître.
  • Maigreur, pâleur, asthénie modérée.
  • Fatigue psychique mais irritable, agité. Désir qu’on le laisse en paix. Manque d’initiative.
  • Hypersensibilité au bruit, au toucher, à la douleur (cf. Hepar sulf.)
  • Peu frileux. Intolérant à la chaleur et à l’humidité mais aggravé par un froid trop vif (cf. Mercurius). Hypersensibilité au courant d’air (cf. Belladonna).
  • Vif appétit avec désir d’excitants. L’excès de nourriture est très mal supporté.
  • Inflammation de l’appareil respiratoire. Bronchite avec toux spasmodique < le matin et expectoration abondante jaunâtre. Douleurs brûlantes dans la poitrine.
  • Transpire abondamment la nuit. Mains et pieds sont moites (cf. Silicea).

Modalités
Aggravation : Forte chaleur, humidité, grand froid.
Amélioration : Chaleur sèche, modérée, couché.

Remarque: Calcarea silicica sera plus particulièrement indiqué chez des sujets jeunes présentant les caractéristiques du type Silicea. Son action est lente. Il convient plus au chronique qu’à l’aigu.

  1. Magnesia silicica. Le silicate de magnésium est bien connu. C’est notre bon vieux Talc, dit de Venise, qui à travers les générations a poudré par milliers les fesses de nos nourrissons. Le talc est une poudre dont la qualité est l’inertie mais, comme pour Silicea, dilution et dynamisation vont dégager des vertus médicamenteuses intéressantes.

Magnesia silicica prescrit de la 4 CH à la 12 CH, traite la composante spasmophile du sujet Silicique. Nous le prescrirons chez tout Silicique marqué de spasmes : aérophagie, névralgies, crampes musculaires, fibromyalgie, spasmophilie, chez des amaigris, fatigués, frileux, suppurant et transpirant des pieds.

  1. Kali silicicum, silicate de potassium, est inscrit au Codex 1949. Autrefois on le baptisait << liqueur de cailloux ». Il était utilisé dans la fabrication d’appareil de contention pour alléger le poids de l’emplâtre.
  • Forte dépression avec amaigrissement accentué. Fatigue physique et intellectuelle. C’est un Kali, toujours épuisé après le coït.
  • Désir rester toujours couché (cf. Manganum).
  • Aggravation par le froid, les courants d’air, en se déshabillant. Aggravation au moindre exercice.

 

  1. Natrum silicicum : silicate de sodium. En dehors de l’asthénie, de l’amaigrissement, de la frilosité communs à tous ces Siliciques, 3 traits caractérisent Natrum silicicum et vous conduiront à le prescrire :
  • Des aphtes brûlants, saignant facilement (cf. Borax) associés à des adénopathies cervicales volumineuses. Fétidité de l’haleine. Bouche très sèche en 4, 5 CH. Se méfier du cancer de l’amygdale.
  • Une hypertension artérielle sur terrain athéroscléreux accentué en 7, 9 CH chez un sujet maigre, déminéralisé, moite.
  • Une ostéoporose d’aggravation rapide : femme après la ménopause, senior très âgé avec incontestable risque fracturaire. Tassements vertébraux (cf. Symphytum, Hekla lava) de la 4 CH à la 12 CH.

1. Remèdes Cancériniques : la série Fluosilicique

Il existe des médicaments à noyau Silicique qui viendront élargir, approfondir l’action de nos remèdes dans les pathologies lourdes comme les traitements préventifs et curatifs d’états très graves. Les cancers en sont un bon exemple où nos médicaments s’intègrent aux thérapeutiques classiques à mettre impérativement en œuvre pour augmenter les chances du patient.

Ils sont alors à prescrire à très hautes dynamisations, 10 000 K par exemple, en posologie espacée, 1 fois par mois. Ce seront principalement des Fluosilicates, médicaments d’états graves.

Calcarea fluosilicica ou « Lapis albus ». Héxa fluosilicate de calcium, Ca F6 Si. C’est un remède de tumeurs mais à consistance élastique à la palpation.

Il peut s’agir d’adénopathies, de localisation variée, de goitre thyroïdien, de nodosités et tumeurs mammaires, de fibromes utérins, d’adénofibrome prostatique. Ces formations tumorales sont facilement douloureuses, brûlantes par infiltration péritumorale.

Remèdes de tumeurs palpables ; 4, 5, 7, 9 CH
Tumeurs élastiques : Lapis albus
Tumeurs molles : Calcarea carbonica
Tumeurs durs, pierreuses : Calcarea fluorica

Tumeurs osseuses, maladie de Kahler (en complément des moyens oncologiques modernes)
Natrum fluosilicicum fuosilicate de sodium

Tumeurs de l’appareil digestif et pulmonaire
Kali fluosilicicum, fluosilicate de potassium

Remède d’exostose et de tumeurs osseuses douloureuses.
Hekla lava: lave du mont Hekla. Ce volcan islandais, le plus haut du monde, fut mis en scène par Jules Verne dans le « Voyage au centre de la Terre ». On y caractérise silice, chaux, fer, magnésium, aluminium.

A prescrire dans :

  • Exostoses: Ostéophytoses et becs de perroquet,
  • Epine calcanéenne : excellente action en 4 CH au long cours, quotidiennement sur 3 à 4 mois.
  • Tuméfaction osseuse douloureuse parce qu’enflammée.
  • Hallux valgus douloureux, en 4, 5, 7 CH.
  • Cancers osseux, en 10 000 K, 100 000 Κ.
  • Caries dentaires avec alvéolites, inflammation périostée du maxillaire, névralgie faciale sur carie dentaire, en 7 et 9 CH.

 

2. Mica, silicate double d’aluminium et de potassium. Etat dépressif associé à anorexie mentale chez un sujet âgé marqué par la mort « A quoi bon manger pour prolonger une vie sans intérêt ! ». Frilosité par manque d’énergie vitale. Parodontoses et pyorrhée alvéolodentaire chez un sujet sans réactivité (cf. Psorinum). Les dents se déchaussent et tombent. Frilosité. Peau sèche, rugueuse avec dépigmentation en plaque. Vitiligo et achromie du sujet âgé.

Remarque: La Lithothérapie Déchélatrice met en œuvre en ampoule perlinguale unitaire et à la 8ème décimale, 3 de ces remèdes complémentaires pris dans leur milieu naturel.

Hekla lava D8 : épine calcanéenne, ostéoporose du sujet âgé, Hallux valgus et orteil en marteau douloureux. Les dents sensibles, même sans carie.
1 ampoule 3 fois/semaine, 3 mois.

Lapis albus D8 : terrain cancérinique en alternance avec Monazite D8 et Chalcopyrite aurifère D8.
1 ampoule 3 fois/semaine, 3 mois.

Mica D8 : dépression des sujets âgés, alternés avec Lepidolite D8, parodontose et pyorrhées alvéolodentaires, avec Borax D8
1 ampoule 3 fois/semaine.

Silicea est le chronique de Pulsatilla qui est son aigu.

Dans les syndromes inflammatoires, Belladonna lui convient. Dans les suppurations, il sera le chronique d’Hepar sulfur, remède de suppuration aiguë.

Dans les suppurations aiguës, également : Siegesbeckia en 4 ou 5 CH, Echinacea purpurea en TM, 50 à 100 gouttes par jour. Bronches et bronchites : Arsenicum iod., Stannum met.

Peau : furoncles, abcès « Gun powder » la poudre à canon* 4 CH, chère à Clarke.

Enfin chez les déminéralisés sur un plan général :
nourrissons et enfants ne prenant pas de poids: Abrotanum, Aqua marina en 4, 5 CH, Silica marina D8, Chamomilla 5 CH pour les épisodes dentaires.
adultes : Alumina, Thuya, Causticum, Calcarea fluor.

*Gun-powder: mélange à parties égales de charbon, soufre et nitrate de potassium. Expérimenté par Clarke de Londres. Infections cutanées, furonculoses. De la 3 CH à la 5 CH en trituration de préférence.

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