Définition de la diathèse
La sycose est une des trois diathèses historiques individualisées par Hahnemann et décrites dans son Traité des maladies chroniques en 1828.
Le mode réactionnel sycotique
a) L’inflammation
Ce stade est commun à de nombreuses pathologies et aux autres diathèses. L’inflammation est pratiquement à l’origine de toute pathologie. Elle n’est donc pas spécifique de sycose dans son essence mais dans sa localisation. Dans le processus sycotique, l’inflammation frappe essentiellement les muqueuses, surtout les muqueuses génitales.
Evoluant au long cours, lentement, cette inflammation entraîne une baisse progressive des défenses immunitaires de l’organisme, représentées par le système réticulo-endothélial, plus précisément lymphocytaire, lymphocytes CD 4 en particulier.
b) L’exsudation
Dans un deuxième temps apparaît, au niveau des muqueuses atteintes, un processus exsudatoire se traduisant par des écoulements épais, visqueux, de teinte verdâtre (urétral, leucorrhées). La muqueuse colique réagit par des diarrhées impérieuses, la muqueuse nasale par un catarrhe interminable. Ces écoulements représentent des éliminations toxiniques sycotiques qui, lorsqu’elles cessent brutalement, stoppées par traitement drastique parfois nécessaire, laissent place à un troisième stade très spécifique :
c) La néoformation
L’étape néoformative se traduit par le développement de tumeurs. Ces tumeurs sont par définition bénignes, non cancéreuses. Sinon nous quittons la sycose pour passer dans le cancérinisme (autre diathèse). Ces tumeurs peuvent être de petite taille. Les papillomes vénériens, les verrues, les fics ou condylomes décrits par Hahnemann en sont un bon exemple. Elles peuvent être volumineuses: fibromes utérins, adénome du sein ou de la prostate, kystes à localisations variées. La sycose, ça coule et ça construit.
L’imprégnation miasmatique
Comme toute diathèse, la sycose est une « maladie chronique ». Elle implique donc, comme toute autre maladie, une « cause » et cette cause, qui peut être plurifactorielle, sera représentée par le « miasme ».
Dans son analyse princeps, Hahnemann identifie sycose et « maladies des fics ». Cette maladie, très répandue au temps des guerres napoléoniennes, associe un écoulement urétral brûlant et des condylomes, les « fics », développés sur la verge, la vulve pourtour de l’anus. L’affection est d’évidence d’origine vénérienne. Donc, pour Hahnemann, au départ la sycose est d’origine vénérienne. Par la suite les condylomes vénériens se raréfiant alors que la blennorragie proliférait, on fit du gonocoque le miasme originaire de la sycose.
La sycose est donc un processus dynamique réactionnel de défense de l’organisme. Il se développe en général lentement, contrairement aux processus tuberculinique ou psorique qui sont extrêmement vifs. Ce processus de défense a ses limites. Celles-ci dépassées, on assiste à la diminution des défenses immunitaires et au développement d’affections mettant en jeu le pronostic vital. (voir Les réserves fonctionnelles)
Comment devient-on sycotique ?
Comme pour toute diathèse, il y a de l’inné héréditaire, et il a de l’acquis, c’est-à-dire que certaines affections ou certaines intoxications répétitives sont capable d’induire le processus svcolitique. Le miasme est à la fois exogène et endogène même L’imprégnation originelle est toujours exogène, codant alors le génome humain. Cela implique évidemment la notion de « types sensibles ». Tout le monde n’est pas sycotique.
L’acquis
Il est représenté par:
a) Les maladies sexuellement transmissibles
Se répétant interminablement, pénible conséquence d’une libération sexuelle positive mais mal maîtrisée
- Les blennorragies, maladies qui étaient en disparition mais redeviennent d’actualité. Le gonocoque est un germe hautement sycosant, à tel point qu’une seule blennorragie suffit à enclencher le processus sycotique.
- Chlamydia et mycoplasmes. Du fait de leur permanence dans l’organisme, comme en témoignent des sérologies fréquemment positives, ils sont très sycosants. Les chlamydia en particulier sont responsables de nombreux cas de stérilité féminine, conséquence de la sycose génitale développée.
- Des candidoses vaginales interminables, source à la fois des sycose et de psore.
- L’herpès, et plus précisément l’herpès génital, l’herpès labial étant plutôt tuberculinique:
HSV 1, labiale = tuberculinisme
HSV 2, génital = sycose
- L’infection à HIV1 et HIV2. L’infection par le virus du sida est incontestablement sycosante même si nous n’avons pas le ridicule de penser que le fait de considérer cette affection catastrophique comme sycose nous donne la clé du traitement. L’homéopathie malheureusement ne guérit pas le sida. La réactivité des forces naturelles est largement dépassée. Mais l’adjonction de hautes dynamisations, d’ADN et de SILICEA par exemple confortera l’action des traitements classiques, eux-mêmes pour le moment encore peu efficaces.
b) La multiplication des vaccinations
On sait depuis Burnett que c’est la source la plus répandue de sycose actuelle. Tout vaccin est sycosant. Notre clinique nous en informe. On ne peut donc être que préoccupé par la multiplication des vaccinations actuellement proposées.
Cette polyvaccination est pourtant nécessaire. La vie collective des enfants en crèches, en maternelles, l’appel des grands voyages à travers l’Afrique, l’Asie, engendrent des conditions épidémiologiques nouvelles impliquant des protections immunitaires élargies.
Le médecin homéopathe n’a pas à refuser les vaccinations. Mais, en connaissant les effets négatifs, il doit trouver des palliatifs. Pour ce, il aura recours à la prescription des « homéosycotiques » adéquats.
Deux sont ici essentiels :THUYA indiqué chez le sujet gras, épais, de type carbonique, SILICEA pour le sujet amaigri, fatigué de type silicique.
On prescrira ainsi une dose en 9 CH. la veille du vaccin, à renouveler 7 jours plus tard.
La prescription concomitante de hautes dilutions d’isothérapique préparé à partir du vaccin en cause complétera la cure. Mais ici nous sommes dans l’identique qui n’a pas la profondeur d’action du semblable.
c) L’administration de médicaments immunodépresseurs
Ils sont source de sycose iatrogène, soit qu’ils agissent directement sur les systèmes immunitaires, soit qu’ils engendrent des perturbations répétées à l’origine c d’immunodépression. Ce sont, entre autres:
Les corticoïdes, mais également les anti-inflammatoires non stéroïdiens. A noter que CORTISONE dilué et dynamisé a fait l’objet d’une pathogénésie détaillée, est un de nos plus efficaces homéosycotiques.
Les tranquillisants et antidépresseurs utilisés au long cours Prescrits sur une longue durée, ils diminuent les résistances immunitaires. BENZODIAZEPINE sera ainsi, après dilution un antisycotique actif.
Estrogènes et progestérone. La pilule contraceptive et l’hormonothérapie de la ménopause engendrent la sycose. En témoignent ces prises de poids sans écart de régime dont se plaignent les femmes ainsi rendues hormono-dépendantes.
Là non plus il n’est pas question de refuser la contraception durable, infiniment préférable à une interruption de grossesse. Il faut simplement pallier ses effets sycosants.
Des antibiothérapies très prolongées ou répétées. Les pénicillines sont de beaucoup les plus sycosantes, les cyclines et les macrolides le sont moins.
On voit donc combien cette pollution médicamenteuse iatrogène déjà dénoncée par Hahnemann peut être nocive. C’est sans doute dans la sycose que son rôle est le plus évident.
Le paradoxe est que, dans le contexte social actuel, elle ne peut être refusée. Nous devons donc la pallier, la traiter.
L’hérédité ou l’inné
L’hérédité est importante à prendre en considération pour notre compréhension et notre traitement du patient; le codage génétique est ici miasme endogène.
On recherchera au niveau du père et de la mère, des grands-parents, des oncles, des tantes, des frères, des sœurs, l’existence de maladies de symptomatologie sycotique.
Il est bien difficile d’objectiver des M.S.T. au niveau des ascendants ou des collatéraux, ce sont des choses dont on ne parle pas. En revanche on retrouvera facilement la trace de cancers dans la généalogie pathologique reconstituée.
Ici, compte tenu des rapports entre sycose et cancérinisme, le cancer d’un parent signe la sycose du descendant.
Le type constitutionnel sera pris en considération puisque la typologie favorise l’empreinte génétique tout en résultant elle-même de cette action codante.
Description de la diathèse
LIEN ENTRE DIATHÈSE ET CONSTITUTION 🔄️
Sycose 🔄️ Carbonique
- Suite d’IST et de blennorragie, anciennes et répétées. Suite de vaccinations. Suite de traitements prolongés aux corticoïdes et immunodépresseurs.
- Rumination constante de soucis, même minimes. Idées fixes.
- Aggravation générale par l’humidité, et surtout par le froid humide (sauf CAUSTICUM).
- Tendance aux excroissances, verrues, tumeurs bénignes, condylomes, adénofibromes.
- Prise de poids injustifiée.
- Tendance aux écoulements muqueux chroniques, épais, verdâtres: muqueuse génitale, muqueuse rhino-pharyngée, muqueuse colique.
- Désir de thé qui, à la longue, aggrave.
- Ballonnement abdominal avec gaz et gargouillis abondants.
- Diarrhées matinales, forçant à se lever tôt, expulsées avec force et gaz.
- Peau très grasse avec sueurs odorantes
MODALITÉS
Aggravation : par l’humidité et le froid humide (sauf CAUSTICUM) & par le thé.
Amélioration : par la chaleur sèche (la chaleur humide: MEDORRHINUM)
Des catarrhes
Très caractéristiques par leur caractère chronique, visqueux, verdâtre, leur aggravation par l’humidité.
- Sur le plan respiratoire : Rhino-pharyngites, bronchites, asthme. Paradoxalement l’asthme de MEDORRHINUM est amélioré par un temps chaud et humide, ou au bord de la mer. Mais NATRUM SULFURICUM avec ses sibillances pulmonaires, ses ronchus, son expectoration gluante et verdâtre, sa très nette aggravation par l’humidité, est en l’occurrence très caractéristique
- Sur le plan uro-génital : Ecoulement urétral, typique dans la blennorragie, leucorrhées répétitives, candidoses vaginales, herpès génital, tout le groupe des maladies sexuellement transmissibles, des prostatites
A noter que l’herpès génital (HVS2) est sycotique alors que herpès labial (HVS1) est tuberculinique
Des tumeurs bénignes
a) Sur le plan cutané :
- Les verrues, affection spécifiquement sycotique à condition qu’elles soient multiples.
- Molluscum contagiosum, molluscum pendulum, verrues planes, séborrhéiques.
b) Sur le plan urogénital : les condylomes vénériens, crêtes de coq, pas commodes à traiter, car il y a souvent intrication de sycose et de luèse. CINNABARIS, sulfur noir de mercure, à la fois sycotique et luétique en sera un grand médicament. Sa pathogénésie mérite d’être approfondie.
Les fibromes utérins et les noyaux myomateux. Il convient d’agir non seulement sur le développement de la tumeur mais également sur les hémorragies fréquentes en période de ménopause. SABINA surtout mais également USTILAGO, IPECAFRAXINUS AMERICANA seront indiqués en cas de sang rouge. THLASPI, CHAMOMILLA, SECALE en cas de sang noir.
Les adénofibromes des seins en faisant très attention de ne pas passer à côté d’un cancer. La ponction biopsie est de règle.
L’adénome de la prostate développé chez un sujet encore jeune, ayant à peine dépassé la cinquantaine, signe une sycose mal maîtrisée. De même les gros adénomes, quel que soit l’âge.
Des rhumatismes à évolution lente
Torpides, de type arthrosique toujours, et, sauf CAUSTICUM. aggravés par l’humidité et le froid humide. L’hydrogénoïdisme accompagne toute la pathologie sycotique.
Des états dépressifs, mélancoliques
La rumination, l’idée fixe, la phobie du cancer sont au premier plan. Le suicide se rencontre chez NATRUM SULFURICUM et THUYA LOBBI.
Des problèmes digestifs
Surtout au niveau du côlon. Colites spasmodiques très gazogènes avec diarrhées. Diarrhées impérieuses, matinales de THUYA, de NATRUM SULFURICUM. Diarrhées du nourrisson sycotique avec RHEUM.
Remèdes de la diathèse
a) THUYA
THUYA OCCIDENTALIS dilué ou dynamisé est le très grand médicament de la sycose. THUYA c’est la sycose.
b) NITRICUM ACIDUM
L’acide nitrique est le deuxième médicament historique de sycose. Toute sycose ayant résisté à THUYA sera pour Hahnemann guérie par NITRICUM ACIDUM.
c) STAPHYSAGRIA
Très grand médicament de sycose génitale. Il intéresse non seulement la sphère génitale proprement dite avec sa grosse prostate, l’hypersensibilité voluptueuse de la région, mais également le mental avec ses ruminations sexuelles répétitives et ses fantasmes épuisants pour lui comme pour le/la partenaire. STAPHYSAGRIA, c’est le Sexe, surtout masculin (le sexe féminin: PLATINA).
d) NATRUM SULFURICUM
Gouverne le plan hydrogénoïde de la sycose. Sa sensibilité à l’humidité, à l’hygrométrie même de l’atmosphère est extrême. C’est le médicament des articulations, des vieilles cicatrices douloureuses dès que la pluie menace.
Ils vont intervenir dans une similitude plus ponctuelle ciblée sur différents appareils de l’organisme.
a) Sur le plan mental
– THUYA LOBBI (peu expérimenté mais utile dans la tendance dépressive obsessionnelle de la sycose avec ruminations suicidaires). Complémentaire en particulier de NATRUM SULFURICUM.
– SELENIUM, grand médicament vasculaire. Epuisé par toutes sortes d’excès, ne serait-ce que par la vie. Perte de mémoire, grosse prostate, idées sexuelles obsédantes mais défaillance érectile, il complète bien notre grand STAPHYSAGRIA.
THEA SINENSIS aidera à la désintoxication du sycotique. C’est un des médicaments de ses insomnies et de ses maux de tête puisqu’il a la céphalée en clou de THUYA.
b) Sur un plan immunitaire global
– CORTISONE 4 à 30 CH est un très grand médicament homéosycotique. On sait combien les traitements aux corticoïdes affaiblissent les défenses immunitaires. Nous l’utiliserons d’abord dans des traitements où l’administration de cortisone au long cours se révèle indispensable. La prescription de cortisone 7 CH, 9 CH, 1 dose tous les 15 jours, permet de réinduire la défense immunitaire sans nuire à l’effet anti-inflammatoire.
CORTISONE a fait l’objet d’une pathogénésie détaillée. Comme celle de THUYA, elle recoupe les grands traits de la sycose. Au fil du temps et en fonction des expérimentations cli- niques, CORTISONE est devenu un de nos plus grands homéo- sycotiques à prescrire selon la similitude.
– D’autres immunostimulants seront utiles à l’échelon infinitésimal. Citons THYMULINE, D.N.A., R.N.A., INTERFÉ- RON, INTERLEUKINE, CYCLOSPORINE de 7 à 30 CH, 1 000 à 100 000 K. Tous sont à la base d’une immunomodulation en hautes dynamisations précieuse dans le processus sycotique caractérisé par son immunodépression.
À noter que THYMULINE est plus tuberculinique que sycotique.
c) Sur le plan digestif
ALOE, AESCULUS et surtout NUX MOSCHATA facilitent les digestions du sycotique. COLOCYNTHIS combattra les colites douloureuses. RHEUM, celles du nourrisson sycotique, petit carbonique.
d) Sur le plan génito-urinaire
-La prostate, grosse, pesante, dysurique, appelle CHIMA- PHILA, SABAL, de 3 D à 3 CH, donc en basses dilutions.
– L’urétrite : SARSAPARILLA, également luétique.
– Le fibrome: gros, lourd, hémorragique, SABINA, FRAXINUS AMERICANA, 3 ou 4 CH. CROCUS avec son contexte hystérique, 4 à 7 CH.
e) Les douleurs articulaires
Elles impliquent toute la gamme de nos médicaments hydrogénoïdes, mais RHUS TOXICODENDRON est plus tuberculinique que sycotique, tout en marchant bien en l’occurrence.
Ce seront: DULCAMARA, COLCHICUM, ARANEA DIA. DEMA, RUTA, entre autres.
a) CALCAREA CARBONICA
Evidemment, puisque le processus sycotique développe préférentiellement son action chez le carbonique.
Voir La Séquence évolutive ▶️ dans les Remèdes de la Série
NATRUM CARBONICUM représente une forme de décompensation sycotique de CALCAREA et de THUYA. Plus gras, plus mou, plus infiltré, frileux mais tout à fait intolérant à la chaleur, il est victime de diarrhées qui l’épuisent:
CALCAREA CARBONICA 🔄️ THUYA 🔄️ NATRUM CARBONICUM
Tous trois sont sensibles à l’influence lunaire : CALCAREA CARBONICA, NATRUM CARBONICUM: aggravés à la pleine lune ; THUYA: aggravé à la nouvelle lune
b) SILICEA
Il est amaigri, lui aussi aggravé à la nouvelle lune. La sycose développe chez lui ses effets beaucoup plus rapidement, parfois même de manière explosive sycose éclatée du fait de la défaillance totale des défenses immunitaires.
c) CAUSTICUM
« Esprit acre des alcalis », étape alchimique vers l’or potable. Expérimenté pathogénétiquement par Hahnemann, il appartient incontestablement, par ses verrues, ses chéloïdes, à la sycose. Mais sa maigreur et surtout son amélioration étonnante par l’humidité en font la clé d’une sycose sèche qui cheminera doucement vers la décompensation ARSENICUM pour finir en épuisement psorique avec PSORINUM.
Très constitutionnel par sa composante potassique il se rattache aux tempéraments secs d’Hippocrate, plus précisément nerveux, secs et froids.
Humide Sec
Froid // THUYA ≠CAUSTICUM // Froid
Gras Maigre
Très intéressants ici car ils ont une action de redressement immunitaire et de levée des barrages indispensables à mettre en œuvre.
a) MEDORRHINUM
Pus du blennorragique à Neisseria présent, prélevé avant tout traitement.
Mis au point et expérimenté par Swan, il renfermerait le « miasme » de la sycose. A prescrire surtout en hautes dynamisations, de 7 à 30 CH.
b) GONOTOXINUM
Très ancien vaccin antigonococcique Codex, tombé en désuétude sur le plan allopathique. Peu utilisé en homéopathie et pourtant intéressant car il rapporte une stimulation immunitaire bien ciblée. Utile dans l’étiologie MST, de 7 à 30 CH. C’est un nosode d’avenir.
c) VACCINOTOXINUM
Vaccin antivariolique. Bon immunostimulant aux indications larges, il permet de prendre en charge tout ce qui relève de la sycose vaccinale.
d) Isothérapiques de vaccins
Rappelons l’intérêt de prescrire, dans le but de lever des barrages immunitaires s’opposant à la dynamique réactionnelle, des isothérapiques de certains vaccins.
Tous les vaccins sont sycosants, surtout chez les carboniques et les siliciques. Mais ce sont plus particulièrement: un B.C.G. trop répété parce qu’il ne « prend » pas; la variole, mais il est abandonné, le tétanos, les vaccins contre les hépatites; les vaccins tropicaux (fièvre jaune, choléra). Ils sont à pratiquer mais nécessitent un traitement antisycotique concomitant.
Le drainage du terrain sycotique implique :
Une stimulation du facteur émonctoriel
Et plus précisément du rein et des articulations:
a) Le rein
Il sera stimulé de façon à combattre l’alourdissement et la rétention d’eau.
PILOSELLA T.M., SOLIDAGO T.M., EQUISETUM T.M. et autres plantes diurétiques seront prescrites à raison de 50 à 100 gouttes quotidiennes.
REIN 4 CH stimule le rein de façon efficace 1 ampoule 3 fois par semaine.
b) Les articulations
– La gemmothérapie nous apportera la triade:
RIBES Bg mac. 1 D8
VITIS Bg mac. 1 D8
PINUS Bg mac. 1 D8
50 à 100 gouttes de chaque par jour, remarquables pour com- battre les problèmes arthrosiques évoluant au long cours.
– L’organothérapie diluée et dynamisée:
Nous rappelons que dès 1992 tous les prélèvements d’organes réalisés à partir de bovidés ont été supprimés.
CARTILAGE 4 CH, MEDULOSS 4 CH, 1 ampoule ou un suppositoire quotidien.
– La lithothérapie déchélatrice :
FELDSPATH QUADRATIQUE D8: arthrose généralisée. APATITE DS: arthrose lombaire, déminéralisation diffuse.
ORPIMENT D8: coxarthrose.
SOUFRE NATIF D8: arthrose généralisée. 1 à 3 ampoules quotidiennes.
Un redressement des défenses immunitaires
TISSU RÉTICULO-ENDOTHELIAL 4 CH, 1 ampoule 3 fois par semaine.
THYMUS 4 CH, à la même posologie.
Un nettoyage de l’arbre génito-urinaire
a) En traitement de l’adénome de la prostate :
SEQUOIA Bg mac. 1D, 50 à 100 gouttes par jour.
PROSTATE 4 CH: 1 ampoule ou 1 suppositoire 3 fois par semaine.
b) En traitement du fibrome
RUBUS IDAEUS Bg mac. ID, 100 gouttes par jour.
UTERUS 9 CH, I suppositoire 3 fois par semaine. FOLLICULO STIMULINE HYPOPHYSAIRE 12 CH.
PROGESTÉRONE 3 CH, 1 ampoule par jour en alternance, à prescrire au long cours.
c) En traitement des infections répétitives
La micro-mycothérapie:
CANDIDA (MONILIA) ALBICANS D8.
STREPTOMYCES GRISEUS D8.
PENICILLIUM NOTATUM D8.
1 à 2 ampoules par jour en alternance.
d) Combattre les processus néoformateurs
VITIS Bg mac. ID, 50 à 100 gouttes par jour.
MONAZITE D8, BLENDE D8, GALÈNE D8, CÉLES- TITE D8, 1 ampoule par jour.
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