Vous trouverez ici une comparaison succinte entre les diathèses et les constitutions. Naviguez entre les onglets. Bonne lecture 🙂
Nous entendons par « Constitution homéopathique » une typologie impliquant au premier chef des caractéristiques physiques, mais également des traits caractériels et des orientations pathologiques.
C’est une « morpho-bio-typologie » prenant en considération l’aspect du patient.
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Les différentes constitutions
Le type Carbonique est bréviligne et large, lourd voire gros, manquant de souplesse, robuste et résistant. L’étage abdominal domine nettement : c’est un digestif. Ils sont de tempérament lent, peureux, frileux.
Le type Carbonique se module sur les grands signes du Type Sensible révélé lors de l’expérimentation pathogénétique de Calcarea ostrearum.
Tropisme : maladies métaboliques et tumeurs sycotiques
Ce mode réactionnel comprend des sujets minces, élancés, souvent grands. L’allongement prédomine au niveau des membres ; le squelette fragile. Un thorax étroit souligne la fragilité pulmonaire (imprégnation Tuberculinique). Le crâne est allongé, dolichocéphale.
Sur le plan psychique, ce sont des nerveux, à l’esprit vif, éveillé, fatiguable. L’émotionnel domine. Le Phosphorique est un romantique passionné, très vulnérable aux stress de l’existence.
Tropisme : pulmonaire et nerveux
Sulfur fut considéré par Nébel comme le remède clé dont dérivent toutes les Constitutions. Ses traits essentiels sont la congestion avec rougeur de tous les orifices, l’excès de poids, quoi qu’il existe un Sulfur maigre, la thermophobie accentuée avec pieds brûlants, une peau sensible avec prurit et dermatoses variées, un désir accentué de sucre qui aggrave les maux.
La peau est toujours en cause. Il n’y a pas de Sulfurique qui n’ait de problèmes cutanés et ne fasse son eczéma.
Tropisme : cutané et digestif
La Constitution Silicique se définit comme d’aspect rachitique, déminéralisé : grosse tête et surtout gros crâne, teint pâle, thorax étroit et maigre, abdomen gonflé paraissant par contraste volumineux, membres grêles. Les pieds et les mains pourtant glacés, transpirent abondamment.
Tropisme : nutrition et tumeurs
Ce type de diathèse est représenté par des sujets de taille variable, plutôt petite, généralement maigres, avec une asymétrie de la silhouette, une dystrophie du squelette et une hyperlaxité ligamentaire. Ils sont généralement instables, méthodiques.
Tropisme : mentales, ORL et vasculaires
La Constitution Muriatique est représenté par des sujets plutôt minces, avec hyperthyroïdie et une sécheresse de la peau et des muqueuses. Ils sont généralement introvertis et thermophobiques.
Tropisme : nutrition et émotivité
La diathèse est un mode réactionnel pathologique elle explique les réactions pathologiques du sujet.
Elle est dynamique, évolutive, réactionnelle et appréhende le devenir du sujet dans le temps, mais la diathèse est également une maladie chronique et comme toute maladie elle a une causalité, une symptomatologie, une thérapeutique.
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Les différentes diathèses
Le patient, dans ce mode de réaction, présente une alternance ou succession de manifestations, soit entre elles, soit avec des manifestations internes ou comportementales. Il existe au niveau des symptômes une périodicité cutanée, muqueuse, séreuse. Cette personne a une tendance aux pathologies cutanées, (parasitoses, ezcéma, mycoses…) avec une mauvaise réaction aux traitements aigus répétés, une convalescence difficile.
Nous noterons également un état dépressif avec des idées mélancoliques ainsi qu’un trouble de la thermorégulation.
La sycose est caractérisé par la triade : inflammation, exsudation, néoformation : catarrhe chronique des muqueuses, tumeurs bénignes à l’évolution est souvent lente et insidieuse (verrues, molluscum, condylomes, fibromes, adénofibromes des seins, adénome de la prostate).
La personne présente une imbibition générale des tissus développant des rhumatismes sur du long terme, une frilosité, une aggravation par l’humidité, ainsi qu’une tendance dépressive.
La luèse est caractérisée par la triade suivante : inflammation, ulcération, sclérose cicatricielle. Ainsi, les personnes qui relèvent d’une prédisposition luétique présenteront plus facilement et rapidement des pathologies chroniques (HTA et varices notamment), profondes, ulcérantes, avec des rhumatismes d’apparition plus précoces que dans les autres prédispositions, des douleurs osseuses, angines à répétition, des difficultés à la cicatrisation, des aggravations plus fréquentes la nuit pour toutes les pathologies somatiques et des difficultés d’adaptation et d’apprentissage accentuées dès l’enfance.
Nous noterons une instabilité caractérielle avec une tendance obessionnelle fréquente, un terrain alcoolique souvent mélangé au tabagisme.
LE MODE REACTIONNEL TUBERCULINIQUE
Ce mode réactionnel peut être considéré comme un sous-groupe de la psore : diathèse psoro-tuberculinique, ou tuberculinique, est défini par les mêmes critères que la psore avec en plus une grande fragilité ORL et pulmonaire (empreinte du BK), des colibacilloses répétées (cystites), une variabilité très rapide des symptômes, et une fragilité sur le plan neuro-émotionnel.
Tuberculinisme = Toux + Expectorations + Amaigrissement + Sueurs nocturnes
On notera également un état de déminéralisation avec des hémorragies de sang rouge fréquentes.
| CONSTITUTIONS 🔄️ | DIATHESES |
|---|---|
| Carbonique | Sycose |
| Carbonique | Psore grasse, enveloppée |
| Sulfurique | Psore éclatée |
| Phosphorique | Tuberculinisme (jeune) |
| Phosphorique | Psore décomposée (âgé) |
| Silicique | Psore décomposée |
| Muriatique | Tuberculinisme (jeune) |
| Muriatique | Psore décomposée (âgé) |
| Fluorique | Luèse |