Homéopathie | BRYONIA - Remède homéopathique

1. Sécheresse des muqueuses. Soif pour de grandes quantités d’eau froide.
2. < Mouvement, < le matin en se levant, > repos, > pression.
3. Douleurs piquantes lancinantes.
4. Peur de la pauvreté ; parle en permanence de son travail.
5. Sujets au sang chaud; < chaleur,> froid.

Bryonia est une longue plante grimpante munie de vrilles qui lui permettent de s’encrer solidement et ne plus bouger… or que ce soit pour les signes mentaux ou physiques, Bryonia est amélioré par le calme et l’immobilité …

La Bryone ou Bryonia dioica est une plante commune en France que l’on trouve dans les haies et les lieux incultes. C’est à Samuel Hahnemann que l’on doit sa pathogénésie décrite dans sa Matière Médicale Pure.
Cette cucurbitacée (cousine du Melon et de la Coloquinte) est une longue plante grimpante munie de vrilles qui lui permettent de s’accrocher solidement sur les autres végétaux notamment les haies.
C’est sa toxicité sur le système nerveux central, qui lui a valu le surnom de « Navet du diable » car elle pouvait provoquer des délires. On la nomme également Couleuvrée ou Vigne blanche.
Cette plante dioïque présente des tiges très longues et grêles à partir desquelles partent les vrilles spiralées opposées aux feuilles. Ses feuilles divisées en 5 lobes anguleux sont échancrées en cœur à la base.
Les deux faces et surtout la face inférieure sont couvertes de poils courts et rudes. Les fleurs ont une coloration verdâtre. Son fruit est une petite baie qui devient rouge à maturité portant de 3 à 6 graines.
Sa racine est très grosse, rameuse, charnue et blanche. Cette racine est usitée en médecine depuis un temps immémorial.
La composition, très complexe, imparfaitement connue, n’éclaire pas beaucoup l’action thérapeutique.
Parmi ses composants on peut citer un alcaloïde, la bryonicine, des cucurbitacines qui ont des propriétés cytotoxiques et anti-tumorales et des acides gras.
Concernant ses usages, on peut lire dans l’ouvrage d’Elément d’histoire Naturelle d’Achille Richard que la Bryone a « des propriétés purgatives manifestes ».
Appliquée sur la peau la racine de Couleuvrée la rubéfiait et finissait par en déterminer l’inflammation.
Les anciens l’employaient souvent dans les hydropisies (épanchements de sérosité dans les cavités du corps ou entre deux tissus), dans certains cas de manie et dans toutes les maladies où l’usage des purgatifs violents était indiqué.
La racine séchée était alors « réduite en poudre et s’utilisait à la dose de trente ou quarante grains ».
Elle était également utilisée dans les rhumatismes, les maladies inflammatoires des voies respiratoires.
La partie utilisée pour la réalisation de la souche homéopathique est la partie qu’utilisaient les anciens, à savoir la racine fraiche.

La pathogénésie regroupe des symptômes obtenus indifféremment avec les deux plantes.

La bryone agit essentiellement
– sur les muqueuses,
– sur les séreuses, et provoque par ailleurs
– un syndrome fébrile adynamique.
Les symptômes pathogénétiques proviennent essentiellement d’expérimentations avec des TM ou des dilutions basses indifféremment de Bryonia alba ou de Bryonia dioica.

SUR LES MUQUEUSES :

Elle provoque :
– une sécheresse intense des muqueuses avec inflammation des tissus sous-jacents, notamment
– des muqueuses respiratoires et digestives.
Cette action physiopathologique rend compte des principales caractéristiques du médicament :
– soif intense pour de grandes quantités d’eau froide ;
– aggravation de toutes les sensations douloureuses par le mouvement.

SUR LES SEREUSES :

Bryonia provoque d’abord
– de l’inflammation qui retentit sur les organes sous-jacents et contribue à la recherche de l’immobilité dans le mode réactionnel du patient pour soulager les douleurs ressenties comme des points fixes localisés.
A l’inflammation, succède ensuite
– l’exsudation des séreuses.

SYNDROME FEBRILE ADYNAMIQUE :

Il est caractérisé par
– une fièvre à début progressif qui se maintient ensuite en plateau,
– une sécheresse des muqueuses responsable,
– d’une soif vive pour de grandes quantités d’eau froide,
– des céphalées, parfois à prédominance frontale, aggravées par le moindre mouvement, fût-ce celui des globes oculaires et enfin par
– une transpiration d’odeur aigrelette qui soulage le malade.

Modalités des symptômes ⚙️

M = Mentaux (3ème degré : [3], dilution haute)
G = Généraux ;
P = Physique (1er degré : [1], dilution basse)

M - Sujets profondément enracinés dans un monde matériel, objectifs et méthodiques, peu gênés par les émotions, la sentimentalité ou la puissance de l’imagination, avec néanmoins un désir très fort de sécurité et de soutien, qu’ils essayent de trouver dans l’argent et la propriété. On ne retrouvera pas les patients typiquement Bryonia parmi les artistes, les poètes et les philosophes pour lesquels le côté matériel de la vie est de moindre importance mais plutôt parmi les agents de change, les hommes d’affaires, les agents d’assurance, etc. I sont posés, disciplinés, méthodiques, portés à la critique, dignes de confiance, économes et caustiques. Pour eux, les valeurs principales de la vie consistent en sécurité, stabilité et garantie. En l’absence de cette stabilité, ils deviennent irritables, anxieux et tristes.
M - PEUR DE LA PAUVRETÉ, PARLENT EN PERMANENCE DE LEURS AFFAIRES. Soucis constants à propos de l’argent.
M - Irritables s’ils sont inquiets; désirent rester seuls.

G - Sujets CHAUDS; < chaleur, l’été ; > à l’air frais, au plein air, par les boissons froides.
G - Affections suite de refroidissement étant surchauffé, quand la chaleur s’installe après des journées froides; après des boissons froides ou glacées par temps très chaud.
G - Troubles digestifs après haricots, pois, choux, pain, féculents, fruit.
G - MOUVEMENT; > repos et en restant tranquille.< MOUVEMENT de la partie ATTEINTE G - > PRESSION; allongé sur le côté DOULOUREUX.
G - SÉCHERESSE EXCESSIVE des MUQUEUSES (lèvres desséchées, crevassées: selles dures, volumineuses et sèches comme brûlées; sensation de pierre dans l’estomac).
G - SOIF pour de GRANDES QUANTITÉS d’EAU FROIDE
G – DOULEURS PIQUANTES LANCINANTES, < mouvement, > repos.
G - Dans toutes les manifestations inflammatoires ou douloureuses, le diagnostic différentiel avec Bell. repose souvent sur le fait que Bell, ne supporte pas le toucher, alors que est > par la pression. E.B.
G - CHALEUR, sauf pour les céphalées et les douleurs gastriques.
G - < LE MATIN EN SE LEVANT (vertige, céphalée, etc.).
G - >TRANSPIRATION.
G - >HUMIDITÉ.
G - Début progressif des affections aigues.

P - Céphalée broyante, comme si la tête allait éclater ou se fendre en deux, douleur fronto-occipitale, < par le mouvement des yeux, la toux, l’effort pour aller à la selle, la marche, en se penchant, etc. Débute le matin et s’accentue progressivement. Céphalée liée à la constipation.
P - Toux sèche, très douloureuse, en mangeant ou en buvant.
P - Doit se tenir la tête ou la poitrine en toussant.
P - Mastite, sein d’une dureté de pierre, rouge pâle (et non rouge vif), brûlant, < par le mouvement (« doit soutenir le sein fermement en montant ou descendant les escaliers. »)
P - Lumbago, ne peut se tourner dans son lit, doit s’asseoir d’abord et se rallonger après s’être tourné.

RéPERTOIRE 📘

⭐ LE REPERTOIRE COMPLET PAR ICI

PSYCHISME
Dérangé, aversion à être [2].
Illusions, travail, pense faire son [2].
Paix désire qu’on le laisse en [3].
Peur, mourir de faim, de [2], pauvreté, de la [3].
Pleurer, toux, avant [3].
Travail, parle de [3].

VERTIGE
Allongé, comme si, enfonçait à travers ou avec le lit [3].

TETE
Congestion, colère, après [2/3], selle, pendant [2].
Douleur, matin, cesse vers le soir [2], lit, premiers mouvements, dès les [3/1], contradiction, après [2], règles, suppression des [2], front, fermant les yeux, amel [2], mouvement, agg au, paupières, des [2].
Mains, soutient la tête, de ses, toussant, en [3,3].
Plénitude, front, fermant les yeux, amel (2/1).

VISION
Colorée, arc-en-ciel, toutes les couleurs [2], bleue, brume, comme une [2/1].

NEZ
Epistaxis, matin, lever, après le [3], réveil, au [2], règles, à la place des [2].

VISAGE
Épluche, lèvres, les [3].

ESTOMAC
Dérangement d’estomac, choucroute, après [2/1], froid, après avoir pris [2], surexcitation, suite d’ [2].
Désir, indistinct, ne sait pas ce qu’il veut [3], lait, chaud [2/1].
Douleur, fièvre, pendant [3], remontant les membres inférieurs, amél en [2].
Nausée, buvant, après, amel [3,2], redressant dans le lit, en se [3]. Soif, grandes quantités, par, longs intervalles, à [3/1], souvent [3].

ABDOMEN
Douleur, foie, allongé, côté droit, sur le, amél [3,3].

RECTUM
Diarrhée, matin, lever, après, et avoir un peu marché [3,2], allongé, amél [2], côté, agg sur le dos, amél [2/1], assis, droit, agg [2/1].

SELLES
Odeur, fromage avarié, comme du [3/3].

VESSIE
Miction, involontaire, courant, en [2/3], effort, physique [2].

GENITAUX FÉMININS
Règles, suppression des, chaleur, surchauffée, après avoir été [2].

RESPIRATION
Dyspnée, chaleur, pièce chaude, en entrant dans une, quand on vient du plein air [2/1], riant, en [2].

TOUX
Sèche, estomac, comme si la toux provenait de l’ [3], règles, pendant [2],
Tenir, thorax à deux mains, doit se [3].

THORAX
Douleur, sternum, derrière le, toussant, en [3,3].

DOS
Douleur, dorsale, tournant la tête, en [2], lombaire, debout, droit, impossible [2], tournant, agg en se [3], tournant, lit, presque impossible de se tourner au [3].

TRANSPIRATION
Fermant les yeux, en [2].

MEMBRES
Douleur, grippe, pendant la [3], transpiration, amel [2].

SOMMEIL
Somnolence, seul, quand il est [2].

PEAU
Eruptions, rash, décroissant au cours de fièvres éruptives [3/1], évolution lette du rash dans les fièvres éruptives [3/1].

GÉNÉRALITÉS
Evanouissements, matin, levant, en se (3,3].
Temps, changement de agg, froid au chaud, du [3].
Transpiration, amél [3].

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La souche 🧫

SUR LES MUQUEUSES :

SUR LES SEREUSES :

SYNDROME FEBRILE ADYNAMIQUE :

Modalités des symptômes ⚙️

Aggravation🪫

Amélioration 🔋

Aversions alimentaires

Désirs alimentaires

Symptômes

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