Le symptôme homéopathique

Nous venons de voir assez rapidement comment les principes d’énergie et de vitalité étaient pris en compte. Voyons maintenant sur quoi se base l’approche clinique homéopathique.

Les concepts cliniques fondamentaux sont essentiels à comprendre pour saisir la différence entre l’approche systémique (analyse d’un système) et l’approche dite analytique (analyse d’une cause et d’une conséquence).

Considération du symptôme homéopathique

L’individu est en perpétuelle adaptation avec son environnement (qu’il soit géographique, climatique alimentaire, affectif, émotif, familial et professionnel).

Le symptôme, considéré habituellement comme usure ou menace, peut être également considéré comme la meilleure réponse, signal, adaptation, protection ou, réaction active que le sujet ait trouvée par rapport à son environnement et la perception qu’il en a (dans le cadre des maladies fonctionnelles aiguës ou chroniques).

Le symptôme homéopathique, définie par la croix de Hering, se différencie du symptôme « classique » par le fait qu’il est précis dans sa sensation, sa localisation, son évolution dans le temps et ses modalités qui sont la prise en compte de cette interaction et de l’adaptation permanente de l’individu dans son environnement.

Une céphalée par exemple n’a aucune signification ni valeur en homéopathie. Par contre, une douleur en haut de la tête au niveau du vertex, qui donne l’impression de battements de cœur, accentuées ou déclenchées la nuit à partir de 3h du matin est un symptôme homéopathique très valorisé dont on tiendra compte, dans les pathologies chroniques, seulement si ce symptômes est ancien et répétitif. Toutes les composantes du symptôme sont le reflet de l’ensemble du déséquilibre métabolique fonctionnel. Ils ont une signification, une raison d’être.

croix de Hering, description des symptômes homéopathiques

Voici les questions que l’on doit se poser pour préciser au mieux le symptôme et donc pouvoir le retrouver plus facilement en fonction de la spécificité de chaque remède :

  • Sensations : quoi ? à la suite de quoi ?
  • Conditions : quand ? périodicité, alternances
  • Modalités : comment ? de temps, de lieu, de position, d’environnement, du mental
  • Localisation : où exactement ? latéralité, variabilité, erratisme
  • Symptômes concomitants / rythme : avec quoi ? (signe &)

Le symptôme homéopathique a une véritable résonnance du déséquilibre interne, non quantifiable. La seule manière de l’évaluer est la prise en compte de ces symptômes homéopathiques.

Le symptôme homéopathique est donc fondamental.

Poursuivons avec les concepts cliniques et voyons maintenant ce qu’est le principe d’individualisation. Rien à voir avec le principe d’individualisme 😉

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