ABRÉVIATION : caust.
ORIGINE Minérale
RÉGIONS LARYNX, MUSCLES, NERFS, PEAU, SYSTÈME RESPIRATOIRE, VESSIE, côté droit, VISAGE
TOPOGRAPHIE
Côté gaucheSPÉCIALITÉS Dermatologie, Neurologie, Pneumologie, Rhumatologie, Urologie
Voir
La souche 🧫
1. Ne peut tolérer l’injustice. Difficultés avec le pouvoir. Idéaliste ou révolutionnaire.
2. Paralysie progressive ; à trois niveaux.
3. > Petites gorgées d’eau froide.
4. Envie de choses salées, de viande fumée
5. Douleurs brûlantes, comme à vif, contusion ou plaie ouverte.
La chaux est l’un des constituants important du ciment.
L’agriculture emploie la chaux sur les sols trop acides pauvres en calcium comme engrais.
La chaux est destinée à construire (ciment) ou à favoriser la vie végétale (engrais) et à travers la distillation à la fin de laquelle les produits les plus lourds auront disparu, elle va perdre sa possibilité d’être utile.
Processus de fabrication :
L’une des caractéristiques propres de Causticum dans sa préparation homéopathique est la distillation. Pour obtenir ce prétendu principe de la causticité des alcalis, Hahnemann a indiqué plusieurs procédés qui tous, à quelques différences de détails qu’ils offrent, font obtenir des préparations assez analogues dans leurs effets et qui ne se distinguent que par le degré de leur puissance. La préparation la plus énergique, la seule qui soit usitée aujourd’hui, est la suivante : on prend environ un kilogramme de chaux récemment brûlée et, après l’avoir trempée pendant une minute dans l’eau distillée, on la place dans une jatte bien sèche où, après avoir développé beaucoup de chaleur et de vapeur, elle tombe bientôt en poussière.
Soixante grammes et cette poudre, mêlés dans un mortier de porcelaine avec une égale quantité de bisulfate de potasse préalablement fondue à grand feu, puis refroidie, formant avec soixante grammes d’eau bouillante, une masse épaisse que l’on place dans une cornue pour procéder à sa distillation que l’on continue à son tour, jusqu’au dessèchement complet.
Le produit de cette distillation, du poids de 45 grammes environ, contient le Causticum à l’état de concentration : c’est un liquide clair comme de l’eau, ayant l’odeur de la dissolution de la potasse caustique, causant une ardeur extrême dans la gorge, congelant à un degré de froid un peu plus élevé que celui nécessaire pour congeler l’eau .
Une goutte de ce liquide mêlée à 100 gouttes d’alcool nous aide à préparer par les procédés de dynamisation ordinaire, notre 1re centésimale d’où nous obtenons par les méthodes hahnemanniennes, des dynamisations plus élevées. »
La technique de la distillation de Causticum d’après Dr Gérard DELAHAYE :
La technique de la distillation est bien connue en physico-chimie. On place une substance dans une cornue, espèce de ballon au long col, on obture l’ouverture par un bouchon au travers duquel passe un tube de verre. Ce dernier est recourbé et prend l’aspect le plus souvent d’une spire, qu’on appelle condenseur, afin de permette le refroidissement des vapeurs et la condensation. On recueille au sortir de ce tube le distillat, c’est à dire l’état condensé des matières les plus volatiles de la substance initiale après chauffage de celle ci.
Dans le thème de notre étude, nous pouvons dégager un certain nombre d’événements caractérisant la distillation : chauffage de la substance, et donc agitation moléculaire
– ébullition de la substance, et donc formation de bulles à sa surface
– émanation des substances les plus volatiles, sous forme de vapeurs
– contact de ces vapeurs avec un milieu froid et sec
– une durée de trajet dans le condenseur nettement plus longue que celle du trajet dans la cornue
– condensation des substances les plus volatiles
– séparation des corps selon leur volatilité réciproque
– absence des produits les plus lourds dans l’extrait final.
Pour exister Causticum passe par tous les états, solides, liquides, gaz, et toutes les manipulations, chaleur (à des très haute température, 400°), froid solubilisation, assèchement, distillation. Il en a vu de toutes les couleurs. La spécificité du scénario selon lequel Causticum est fabriqué évoque la violence des traitements subis. La composition chimique du remède est restée douteuse comme si Causticum, au terme de ce processus de transformation alchimique, n’allait pas exister (d’après Eric DELENS, Travail issu des échos du C.L.H.).
Modalités des symptômes ⚙️
Aggravation🪫
APRÈS S'ÊTRE MOUILLÉ, CHALEUR, d'une pièce, COURANTS D'AIR, PÉRIODIQUE, 3h, 4h, à la nouvelle Lune, le soir, POSITION, penché, TEMPS / MÉTÉO, air froid, air glacial, air sec, changement de température, clair, venteux, TRANSPORTS, voitureAmélioration 🔋
ALIMENTS/BOISSONS, boissons froides, CHALEUR, chaleur du lit, pièce chaude, TEMPS / MÉTÉO, air chaud, humide, pluvieuxAversions alimentaires
Symptômes
M = Mentaux (3ème degré : [3], dilution haute)
G = Généraux ;
P = Physique (1er degré : [1], dilution basse)
PARALYSIE PROGRESSIVE, trois niveaux: ÉMOTIONNEL, MENTAL et PHYSIQUE.
ÉMOTIONNEL: affections suite de CHAGRINS (nombreux ou prolongés). Souffrance rentrée. Souffrance d’injustice société. Opposition anarchiste au Big Brother, combat idéaliste pour monde meilleur.
MENTAL: Opinions inébranlables, quelque chose Faiblesse mémoire avec sensation caractéristique d’avoir oublié quelque chose revenir vérifier).
PHYSIQUE: Paralysie, paralysie faciale latéralisée DROITE), vessie, paralysie cordes vocales, chute paupière supérieure.
M – PLEURER PAR COMPASSION ENVERS LES AUTRES. les autres.
M – NE L’INJUSTICE. Sensible l’AUTORITÉ.
M – PRESSENTIMENTS angoissants (ressentis lui),< crépuscule.
M – Peur l’OBSCURITÉ
M – BEGAIEMENT (par la surexcitation ou une colère).
G – FRILEUX. < Air froid [3] ; < temps froid et sec [3].
G – > Temps HUMIDE [3]. > Bain [2]. > Bain de la partie atteinte [2].
G – < CHALEUR et FROID [2].
G – Les règles s’écoulent uniquement jour et s’arrêtent nuit; l’inverse pour les leucorrhées, écoulement la nuit, arrêt le jour.
G – Effets constitutionnels brûlures (physiques & émotionnels).
G – Affections PARALYTIQUES locales, se développant progressivement après un état initial d’irritation et d’hyperexcitabilité; en particulier à latéralité droite. G – Douleurs BRULANTES, chair ouverte sensation douleur A VIF ou douleur CONTUSE du cuir chevelu, de la gorge, de l’appareil respiratoire, du rectum, de l’anus, de l’urètre, du vagin, etc. Douleurs BRULANTES dans les parties serrées avec la main [3/1].
G – De PETITES GORGEES d’EAU FROIDE améliorent et les ties de la face, et les convulsions hystériques ou épileptiques.
G – Sensation comme si les MUSCLES et les TENDONS étaient TROP COURTS.
P – MICTION INVOLONTAIRE en ETERNUANT, en TOUSSANT, en MARCHANT, en se MOUCHANT LE NEZ, durant le PREMIER SOMMEIL, en se REFROIDISSANT; > assis. Ou PARALYSIE de la VESSIE après s’être retenu trop longtemps ou distension de la vessie.
P – Toux sèche, profonde, NE PEUT TOUSSER ASSEZ PROFONDÉMENT pour faire remonter les mucosités ; celles-ci refluent en arrière;< chaleur du lit, en se penchant, air froid,> petites gorgées d’eau froide. P-ENROUEMENT le matin, ou après SURMENAGE de la VOIX.
P – Constipation; ne peut aller à la selle qu’en étant debout.
P – Ptôsis des paupières supérieures.
P – VERRUES près des ongles, sur les paupières, le visage, la pointe du nez.
P – Aversion pour les sucreries; désir de viande fumée, agg, par le café.
P – Agitation des jambes le soir et la nuit, au lit.
RéPERTOIRE 📘
PSYCHISME
Anarchiste [2; Merc.].
Idéaliste [2; Ign., Plat.].
Imaginations, exaltation de l’imagination, soir, crépuscule, au [2/1].
Jalousie, pleurs, avec [2].
Mort des parents ou amis, affections suite de [3].
Peur, arrive, que qq. ch. n’, chaleur du lit, amél [2].
Pleurer, compassion envers les autres, par [1/2].
Soucis, affections, symptômes mentaux, suite de [2]; proches, au sujet de ses [2].
TETE
Mouvements de la tête, hoche la tête, écrivant, en [2].
YEUX
Douleur, brûlante, cuisante, mordante, sable dans l’œil, comme du [3].
Paralysie, paupières, supérieure, froid, après avoir pris [4].
VISION
Diplopie, regardant, haut, vers le [2/1].
OREILLES
Bruits, échos, tous les sons font écho, audition, avec diminution de l’ [3]
AUDITION
Hyperacousie, voix et conversations, semblent très fortes [2/1,2].
NEZ
Ulcères, pointe [3,2].
VISAGE
Eruptions, acné, échauffant, agg en s’ [2/1], rosacées, groupes, en [3/1], nez, sur le [3].
Paralysie, froid, suite de [3], mouillé, après s’être [3/1], unilatérale [3].
Tension de la peau, maxillaire inférieur [3,3].
BOUCHE
Elocution, bégayante, contrariété, suite de [2/1].
GORGE
Mucosités, avaler, doit les [3].
ESTOMAC
Chaux vive, sensation comme si on étendait de la [2/1].
Désir, fumés, d’aliments [3].
Eructations, acides, sucre, après [2; Supb.].
Réplétion, pain, après [3/1].
RECTUM
Constipation, abdomen, sur [2/1,2], aliments, viande, suite [2].
Excoriation, fesses, entre les, marche, [3,3].
VESSIE
Envie d’uriner, anormale en général, inefficace, rectum, crampes dans le [2/1].
Miction, involontaire, jour, nuit [3,3].
Paralysie, après s’être retenu trop longtemps, suite de [3], retenir trop longtemps semble paralyser la vessie se [3].
Rétention, air froid, suite d’exposition à l’ [2/1].
ORGANES GENITAUX FEMININS
Coït, aversion pour le [2/1].
Douleur, utérus, manger, après [2].
Règles, abondantes, journée [2].
TOUX
Profondément, sensation de ne pas arriver à décrocher mucosités [3].
THORAX
Eruptions, seins, mamelons, herpès [3/1,2].
MEMBRES
Agitation, jambe, nuit [3], jambe, sommeil, [3].
Contraction, mbres poignet, raccourcissement des tendons [2,2].
Craquements articulaires, mbres genou, descendant escalier [2].
Mouvements, constants, sommeil, pendant [3/1,3].
Paralysie, installation graduelle, d’ [3/1].
Verrues, mbres sup, doigts,
FIÈVRE
Boire, eau, froide, amel [3,3].
GENERALITÉS
Chorée, grossesse, pendant [2/4], pensant, agg en [2/1], temps, sec [2/1].
Convulsions, froid, eau froide, amél [2;Lyc].
Faiblesse, chagrin, suite de [2/4].
Paralysie, graduelle, d’apparition [3].
Varices, réseau sous-cutané [2].