IODUM

La souche 🧫

​1. ​Agitation loquace pressé.
​2. ​Occupation; impulsions pensées effrayantes repos.
​3. > ​Plein air; marchant en plein air.
​4. > ​En mangeant. Appétit dévorant.
​5. ​Hypertrophie glandes; suivie d’atrophie.

L’iode est un élément chimique de la série des halogènes, de symbole I et de numéro atomique 53. Chez l’homme, la carence en iode est associée à des troubles sévères de la croissance et divers désordres mentaux (crétinisme) qui étaient observés autrefois chez les populations éloignées des régions maritimes, notamment en montagne. L’iode entre dans la composition des hormones thyroïdiennes et est métabolisé dans la thyroïde. Les radioisotopes de l’iode sont par conséquent susceptibles de provoquer un cancer de la thyroïde lorsqu’ils sont absorbés par l’organisme.

BIOCHIMIE ET PHARMACOLOGIE

Découvert en 1812 par H. Courtois, l’iode a été très vite introduit en thérapeutique par le Docteur Coindet de Genève. Samuel Hahnemann a composé en très grande partie sa pathogénésie à partir des effets toxiques de cette substance.
L’iode intervient essentiellement en physiopathologie dans le métabolisme des hormones thyroïdiennes.
L’iodure inorganique (I-) de la ration alimentaire est absorbé dans les cellules folliculaires de la thyroïde, cette absorption étant stimulée par la T.S.H. , et faisant intervenir la pompe à sodium.
Une protéine, la thyroglobuline est iodée, transformée en iodothyroglobuline, précurseur de mono-iodothyrosine, puis di-iodothyrosine, dont la combinaison aboutit à la formation de la tri-iodothyronine T3 et la tétra-iodothyronine T4 ou thyroxine. Le mécanisme de couplage est oxydatif et fait intervenir la production de radicaux libres.
La désiodation se fait dans les tissus périphériques et l’iodure libéré est excrété dans l’urine.
L’iode lié aux protéines dans le sérum a une concentration de 40 à 80 microgrammes par litre.
Son apport se fait principalement par le sel iodé et les fruits de mer. La ration recommandée est de 150 microgrammes par jour.
L’iode exerce une action sur toutes les fonctions des hormones thyroïdiennes. Les maladies dues à sa déficience sont « le crétinisme » et l’insuffisance thyroïdienne. Celles dues à son excès se résument essentiellement à l’hyperthyroïdie.

EXPERIMENTATION

Selon les données de la toxicologie et de l’observation clinique, Iodum influence :
– le métabolisme général,
– les ganglions lymphatiques,
– les formations glandulaires,
– les muqueuses et,
– à un moindre degré, les séreuses et la peau.

SYMPTOMES METABOLIQUES :

On retrouve le tableau de l’iodisme chronique évoquant un syndrome hyperthyroïdien :
– amaigrissement rapide avec boulimie,
– tremblements,
– palpitations,
– agitation et anxiété.

GANGLIONS LYMPHATIQUES :

Adénopathies torpides et indolores.

FORMATIONS GLANDULAIRES :

Kystes et hypertrophie du corps thyroïde.
– Atteinte des glandes sous-maxillaires et des parotides qui s’hypertrophient, avec salivation abondante.
– Testicules gonflés, hypertrophiés mais peu douloureux puis tendance à l’atrophie. Hypertrophie prostatique.
– Atrophie des glandes mammaires avec formation de nodosités.
– Ovarites, kystes de l’ovaire (surtout de l’ovaire droit).
– Pancréatites (pellicules graisseuses sur les selles ou les urines). Kystes du pancréas. Il existe aussi une action sur le foie se traduisant par de l’hypertrophie puis de l’atrophie (cirrhose), et de la splénomégalie.

SYMPTOMES MUQUEUX :

Comme tous les halogènes, Iodum provoque une irritation des muqueuses (oculaires, respiratoires, digestives et génitales), avec possibilité de formations pseudo-membraneuses.

1 – MUQUEUSES O.R.L. ET RESPIRATOIRES :
– Conjonctivite catarrhale avec larmoiement intense.
– Coryza irritant, excoriant.
– Irritation laryngée pouvant s’accompagner de formations pseudo-membraneuses avec toux rauque, croupale.
– Broncho-pneumopathie avec expectoration visqueuse ou abondante et mousseuse.

2 – MUQUEUSES DIGESTIVES :
– Aphtes et ulcérations de la muqueuse buccale.
– Constipation avec besoins inefficaces et urgents, améliorée en buvant du lait froid.
 L’absorption de lait peut provoquer de la diarrhée.

3 – MUQUEUSES GENITALES :
– Leucorrhée abondante, irritante, excoriante.

SYMPTOMES SEREUX :

Kystes synoviaux.
– Pleurite.
– Hydarthrose du genou

SYMPTOMES CUTANES :

Acné
– Urticaire.
– Papules, pustules, furoncles.

Modalités des symptômes ⚙️

Aversions alimentaires

Désirs alimentaires

Boissons alcoolisées, Viande

Symptômes

M = Mentaux (3ème degré : [3], dilution haute)
G = Généraux ;
P = Physique (1er degré : [1], dilution basse)

M​ ​​ ​SUREXCITATION et AGITATION insupportables. Agitation < dans une chambre ou étant assis.
M​ ​​ ​Veut réaliser et exprimer toutes ses idées et ses pensées IMMÉDIATEMENT. LOQUACITÉ. PRESSE. OCCUPÉ en permanence, mais sans organisation (Oublieux, quitte le magasin en oubliant ses achats; sensation constante d’avoir oublié quelque chose). [Véritable mouche du coche, le sujet lod​um​, court de ci là sans véritable. E.B.]
M​ ​​ ​Pensées persistantes EFFRAYANTES, AU REPOS (ou quand il est forcé de​ ​rester assis). Anxiété au repos. Impulsions soudaines et effrayantes (par exemple​ ​impulsion soudaine à TUER), > étant OCCUPÉ, en mangeant et en marchant en​ ​plein air. « Doit faire quelque chose, rester en permanence en mouvement ou​ ​devient (Mathur).
M​ ​​ ​Amélioration par L’OCCUPATION et L’ACTIVITÉ (agitation, impulsions effrayantes, anxiété). Impulsion à courir.

M​ ​​ ​Comportement rituel (vraisemblablement pour réduire l’agitation, le manque de mémoire et les impulsions).

G​ ​​ ​TRES CHAUD; toujours TROP CHAUD. « Cherche un endroit frais pour s’y​ ​déplacer, pour y penser ou y travailler​.​ » (Nash).

G​ ​​ ​Marcher en PLEIN AIR >.
G​ ​​ ​Aggravation en S’ÉCHAUFFANT [3]. Amélioré en se REFROIDISSANT [3].
G​ ​​ ​MANGER >. Amélioré en mangeant à satiété [2]. Toujours affamé. Rêve même​ ​de manger ​[​2/1​]​.
G​ ​​ ​Faiblesse suite de faim [3].
G​ ​​ ​GLANDES indurées et tuméfiées ; suivies d’atrophie (thyroïde, ovaires, seins, utérus, prostate, glandes amygdales, végétations adénoïdes). Ou: Hypertrophi​e​ de toutes les glandes sauf les seins, qui s’atrophient; alors que le corps s’atrophie, les glandes s’hypertrophient. (Nash).

G​ ​​ ​Douleur & sensation de constriction.

P​ ​​ ​Constipation > lait froid.

P​ ​​ ​Maladie de Basedow & troubles cardiaques.
P​ ​​ ​Douleurs osseuses la nuit.
P​ ​​ ​Croup (ou toux croupale) duc à une longue période de temps humide; enrouement, dyspnée inspiratoire ; se tient la gorge en toussant.
P​ ​​ ​Orchite avec douleur irradiant au ventre.
P​ ​​ ​Leucorrhée jaune épaisse, trouant le linge.

RéPERTOIRE 📘

PSYCHISME
Activité amél. [1/7].
Affections, choc mental, suite de [1], colère, suite​ ​de [1], déception amoureuse, suite de [1], excès sexuels, suite de [1], frayeur, suite de [1], travail intellectuel, suite de [1].
Agitation, assis, agg étant [2], pièce, dans une [2].
An​x​iété, faim, en ayant [2; Kali-c], jeun, à [1], manger, après, amel [2,2/4], marchant, air, au plein, amel [2/5], pousse, le, de place en place [2/6], repos, au [1/4].
Colère, touche, quand on le [1/3].
Compagnie, aversion pour la, amis, intimes, pour ses [2], étrangers, pour la présence d’ [2], évite la vue des gens [2].
Détruire, caractère destructeur [1].
Effort, mental, agg par l’ [1], physique amel les symptômes mentaux ​[​2/1​]​.
Horribles, histoires ou films tristes, l’affectent profondément [3].
Lenteur de compréhension, difficulté à penser ou à comprendre, manger, amél [2/7].
Magnétisé, amél par le magnétisme [1].
Manger, > des symptômes mentaux, après [1].
Mé​co​ntent, tour, de [1].
Occupation, amel [2].
Oubli qq. ch., sensation constante d’avoir [2/4].
Peur, agitation, suite de [2/8].
Pleurer, parle, quand on lui, gentiment [2; Sil.​]​.
Pressé, marcher, pour [1].
T​u​er, impulsion soudaine [1], repos, en étant au [1].
Voyager, désir de [2].VERTIGE
Allongé, côté, gauche, agg [2].TETE
Douleur, front, bruit [2].YEUX
Protrusion, exophtalmie [3].

OREILLES
Br​u​its, machant, en [2], respirant, inspiration, pendant​ l’ [2]. 
O​u​verture, et ​fermeture, comme un clapet [2].

NEZ
Coryza, soudain, accès brutal [2].
Obstruction, chaleur d’une pièce, à la [3].

GORGE
Tension, règles, avant [2/1], avalant, en [2/1].

COU
G​oîtr​e, douloureux [3].
Tuméfaction, ganglions cervicaux, dure [2].

ESTOMAC
Enfonçait, manger, après [2,2].
Eructations, journée [3].

ABDOMEN
Adénite inguinale, suppuration, avec [3,2].
Agrandissement, maternité, après​ ​la [2].
Diarr​hé​e imminente, sensation de, selle normale, après une [2,2].

RECTUM
Diarrhé​e​, chaleur, pièce chaude [2].

SELLES
Huileuse​s​, grasses, luisantes [2] [ signes du pancréas !-voir Rubrique Abdomen, Pancréas – lod 1​]​.

URINES
Odeur, ammoniacale, nourrissons, chez les [2; Calc.​]​.

​ORGANES GENITAUX FEMININS
Douleur contuse, comme une ​
meurtrissure, droit ovaires​ [2]​, règles, pendant règles​ [2]​​règles, ​après [2]​.​
Leucorrhée, alternant toux [2/1].
Tumeurs, ovaires, ​droit ​[2].

GENITAUX MASCULINS
Douleur, testicules, excitation sexuelle, après [2].
Tuméfaction, testicules, désir sexuel non assouvi [2/1].

LARYNX
Chatouillement des aériennes, chaleur [2].
Irritation voies sensation d’, larynx, chaleur, temps chaud et humide [2/1].RESPIRATION
Dyspnée, chaleur, bain chaud [2], règles, pendant [2].
Rude, scie,​ comme le ​bruit​ d’une​ [3,3].THORAX
Douleur, écrasement, un citron​ ​press​é​, [3,3]. 
In
duration, axillaires, ganglions​ [3].​
Palpitations cardiaques, froid, bain froid, amél [2/1], règles, avant [2].​SOMMEIL
R​êv​es, manger​ [2//1].​

GENERALITES
Aggravation, chaleur [3], pièce, d’une [2], temps chaud ​[​2​]​, suite manger, amél ​[​3,3], règles, pendant, un escalier, [2/1].
Manger, satiété, amél [2].
Petit-déjeuner, amél [2].