PHOSPHORUS 🟡

La souche 🧫

1. Trop ouvert impressionnable (sensible toutes influences externes acuité des sens) : compatissant, affectueux – nombreuses peurs anxiétés.
2. Boissons froides (désir + amél.).
3. Chaleur brûlante (mains; remontant dans le dos) douleurs (localisées; en des endroits limités).
5. > Sommeil, même court (sommeil de chat).
6. Envie d’aliments fortement assaisonnés et crème glacée.

Le phosphore est un élément chimique de la famille des pnictogènes, de symbole P et de numéro atomique 15. Il se présente sous la forme de cristaux incolores ou blanc jaunâtres. C’est un réducteur important, très avide d’oxygène.

La pathogénésie a été effectuée par Samuel Hahnemann et par ses premiers disciples. Elle rassemble trois sortes de données :
– des signes toxicologiques ;
– des signes expérimentaux résultant des essais sur l’homme sain, effectués avec des doses infra-toxiques ;
– des signes cliniques témoins de guérisons dues à l’administration de dilutions de Phosphorus à des malades ;

Les données récentes de la toxicologie permettent de mieux connaître l’action du phosphore.
Les voies d’introduction sont essentiellement orales et pulmonaires.
La fixation est intense au niveau du foie, du cortex rénal, des surrénales, de l’épiderme, de la muqueuse intestinale et du pancréas, ceci à doses massives. A doses faibles et répétées, la fixation est plus importante dans les os.
L’élimination est essentiellement rénale.

Le mode d’action biochimique se traduit par :
– une diminution du métabolisme énergétique,
– des modifications du métabolisme glucidique,
– des perturbations du métabolisme des protéines avec défaut d’incorporation des acides aminés,
– des perturbations du métabolisme lipidique.

TOXICITE AIGUË :

Elle se traduit d’emblée par une gastro-entérite aiguë suivie d’une rémission qui précède une atteinte multiviscérale :
– myocardiopathies aiguës et subaiguës avec modifications de l’E.C.G. ,
– stéatose péri-lobulaire pouvant évoluer vers la cirrhose,
– insuffisance rénale aiguë oligurique et hématurique,
– troubles neurologiques avec céphalées, vertiges, syncopes, délire et coma.

TOXICITE CHRONIQUE :

L’intoxication chronique par le phosphore résulte de l’absorption de petites quantités de toxique par voie pulmonaire et gastro-intestinale.
Elle se manifeste par :
– une asthénie avec pâleur et anorexie,
– des douleurs gastro-intestinales,
– une irritation des voies pulmonaires avec une toux rebelle,
– ostéomalacie avec possibilité de fractures spontanées,
– névralgies dentaires, gingivite puis nécrose du maxillaire inférieur,
– anémie, polyglobulie, hémorragies diverses,
– stéatose et cirrhose.

Les dérivés halogénés du phosphore provoquent
– une irritation importante des voies respiratoires supérieures : laryngites, pneumonies, …

En fonction de ces données, complétées par les signes issus de l’expérimentation pathogénétique et des observations thérapeutiques, les tropismes essentiels de Phosphorus sont :
– le sang : phénomènes hémorragiques ;
– les parenchymes hépatique, pulmonaire et rénal puis le coeur au niveau desquels il provoque des phénomènes lésionnels caractérisés successivement par :
des états congestifs, suivis bientôt
d’hémorragies, puis de
dégénérescence graisseuse ;
– le système nerveux où il provoque successivement :
. un état d’excitation motrice et psychique suivi ensuite par
. un état dépressif pouvant à l’extrême s’accompagner de troubles médullaires avec paraplégie.

REMARQUE IMPORTANTE :

La prescription de Phosphorus s’effectue le plus souvent à partir des données toxicologiques de la pathogénésie :

EN PATHOLOGIE LESIONNELLE, LES SIGNES DE SIMILITUDE ANATOMO-PATHOLOGIQUE SONT A CONSIDERER EN PREMIER.

Les signes caractéristiques de la réaction individuelle s’estompent devant l’évidence clinique de la lésion.
Leur présence parallèle n’est plus qu’une confirmation supplémentaire du juste choix du médicament.

Modalités des symptômes ⚙️

Symptômes

CONSTITUTION 🟡 PHOSPHORIQUE / Séquence évolutive

PHOSPHORUS ♾️Calcarea phosphorica ➡️ Magnesia phosphorica ➡️ Kalium phosphoricum ➡️ Natrum phosphoricum ➡️ Ammonium phosphoricum ➡️ Phosphoricum acidum

M = Mentaux (3ème degré : [3], dilution haute)
G = Généraux ;
P = Physique (1er degré : [1], dilution basse)

M – Besoin inconscient de se sentir toujours AIMÉ. EB
M – Extraverti, expressif, AFFECTUEUX et COMPATISSANT OUVERT et facilement IMPRESSIONNABLE. Sensibilité à TOUTES LES INFLUENCES EXTERNES. Sensibilité à l’environnement/ ambiance. Peut être clairvoyant.
M – Facilement distrait. Suggestionnable. Perception vive.
M – Plein de PEURS et d’ANXIETES: obscurité, crépuscule, mort, solitude, fantômes, futur, sante, maladies, au sujet d’autrui, tempêtes.
M – Rapidement abattu par des impressions désagréables (Boger).

G – Habituellement FRILEUX, peut être chaud.< FROID en général.
G – L’air froid > les symptômes au niveau de la tête et du visage, mais < ceux du thorax, de la gorge et du cou.
G – Désir intense de boissons FROIDES, de CRÉME GLACÉE et pour les aliments ÉPICES
G – Grande SOIF, surtout pour l’eau froide.

G​ ​ > En frottant [3] > Magnétisme [3].
G​ ​ > SOMMEIL, même COURT.
G​ ​ Sensation de faiblesse, de creux, de vide (tête, estomac, thorax, ABDOMEN).
G​ ​ Douleurs BRÜLANTES, localisées, en des endroits limites. Chaleur brûlante remontant dans le dos.
G​ ​ EAU FROIDE (désir + amél)
G​ ​ Sensation de CHALEUR en mangeant des aliments CHAUDS [3].
G​ ​ HYPERSENSIBILITÉ sensorielle pendant la céphalée (en particulier l’ODORAT); peut même mieux réfléchir pendant la céphalée (en rapport avec l’afflux de sang à la tête).
G​ ​ <​ ALLONGE sur le COTE GAUCHE (en particulier palpitations et toux).​ <​ Allongé sur le DOS [3].
G​ ​ HEMORRAGIES (ecchymoses, épistaxis, saignement des gencives, apoplexie, saignement prolongé de petites plaies).
G​ ​ Appétit dévorant: la nuit (réveillé par la faim); précédant les crises (par exemple céphalée).
G​ ​ Tendance à HYPOGLYCEMIE (en sautant un repas) = céphalée, faiblesse et tremblement).
G​ ​ CROISSANCE trop RAPIDE des enfants.

 

P​ ​ CHALEUR des MAINS (cherche une place fraiche dans le lit pour soulager la​ sensation; les met en dehors des couvertures).
P​ ​ Vertige & chaleur brûlante à la tête ou afflux de sang à la tête.
P​ ​ Catarrhes nasaux à évolution descendante (= enrouement, toux, bronchite, etc.).
P​ ​ Toux au changement de température.
P​ ​ Goitre & palpitations.
P​ ​ Brûlure entre les omoplates.

RéPERTOIRE 📘

PSYCHISME
Affectueux, retourne l’affection [2/1].
Angoisse, seul, étant [2/1].
Anxiété, soir, crépuscule, au [2], allongé, côté, gauche [3], chaleur, amel [2: Graph], orage, avant un [2; Nat-c.], orage, pendant un [3], seul, étant [3], surexcitation, suite de [2: Asaf.].
Confusion, froid, bain froid, amél [2], visage, amel en lavant le [2].
Distrait [2].
Illusions, feu, flamme passe à travers son corps, il lui semble qu’une [3/1].
Inconscience, odeurs, suite d’ [2; Nux-v.].
Indifférence, aime, à ceux qu’il [3], proches, à ses, enfants, à ses [3].
Lenteur de compréhension, difficulté à penser ou à comprendre, penser longtemps, incapable de [3].
Magnétisé, désire être [3].
Musique, céphalée suite de [2].
Nu, désire être [2].
Peur, estomac, qui monte de l’ [2], imaginaires, de choses [2], mort, de la, seul, étant, soir, lit, au [2].
Rêveur [2].
Sensibilité, externes, à toutes les influences [2], lumière, à la [3], puberté, pendant la [2].
Tristesse, obscurité, dans l’ [2].

VERTIGE
Allongé, côté, gauche, agg [3].
Chaleur, pièce, entrant, agg en [2].​
Chronique [3].
Effort, visuel [3].
Odeur, fleurs, des [2].
Regardant, fixement [3].
Tournant, ou bougeant la tête, rapidement [3].

YEUX – ŒIL
Larmoiement, selle, pendant [3/1], miction, pendant [3/1].

VISION
Eclairs, endormant, en s’ [3].
Feu, océan de, en fermant les yeux [3 ; Spig.].
Flashes, obscurité, dans l’ [3].

NEZ
Obstruction, air, au plein, amél [3].
Odorat, hyperosmie, céphalée, pendant [3/1].

LARYNX
Douleur, larynx, parler, en commençant à [3].
Voix, aphoni​e,​ indolore [2/1], parlé pendant longtemps, après avoir [2/1], enrouée, parler, empêche​ de [3].

THORAX – POITRINE
Palpitations cardiaques, allongé, côté, droit, amel [3], coït, pendant [3].

ESTOMAC
Douleur, chaleur, aliments chauds, agg [3], froid, boissons froides, amel [3].
Nausée, chaleur, boissons chaudes [3].

RECTUM
B​éance anale, sensation de [2].
Diarrhée, aliments, froids, amel [3/1].

ORGANES GENITAUX FEMININS
R​ègle​s, douloureuses, dysménorrhée, mouillé les pieds, après avoir [2].

DOS
D​ouleur, frottant, amel en [3], lombaire, frottant, amel en [3], crampoïde, omoplates, entre les [3,3].

MEMBRES – EXTREMITES
Chaleur, mbres sup, main, bouffées de commencent aux mains [2,2/1].
Engourdissement, mbres sup, main, matin, réveil, au [2], mbres inf., pied, croisant les membres, en [2].
Froideur, mbres sup, main, règles, pendant [2], mbres inf., genou, nuit [3].
Paralysie, mbres inf., apoplexie, après [2 ; Nux-v.].

SOMMEIL
Profond, règles, pendant [2].
Somnolence, règles, pendant [2].

PEAU
Relâchée, comme si la peau pendait [3].

GENERALITES
Afflux sanguin brutal, sens, aux impressions des [2/1].
Chaleur, bouffées de, eau chaude, aspergé, comme si, idée survient vivement à l’esprit, quand une [2/1], émotions, suite d’ [2; Lach.], sensation de, manger, après, aliments chauds [3,3].
Faiblesse, faim, suite de sommeil, après, amel [2,2].
Traumatismes, nerfs, avec douleur [2 ; Hyper.].